Gazette
On achève bien...
On achève bien les vieux ceps catalans
Et les jeunes aussi ! La pluviomètrie de l'année 2023 dans les Pyrennées Orientales s'apparente à celle de l'Andalousie, voir des régions les plus sèches du Maghreb. Et le phénomène dure depuis des années sur certains secteurs (y compris pour une partie de l'Aude). Bien entendu, la conséquence de ces sécheresses à répétition sur la chute des rendements est patente. Mais l'inquiétude des vignerons se projette aujourd'hui bien au delà de la "simple" perte de production. C'est la pérennité de la plante qui est maintenant menacée : les vignerons craignent que les vignes, épuisées, finissent par dépérir et mourir. Depuis juillet, les vignerons ont constaté un quasi arrêt de la végétation à tel point qu'ils se demandent où ils vont trouver suffisamment de bois pour la taille d'hiver tellement les rameaux sont fins et courts.
Aucune solution miracle à court ou moyen terme, à part l'irrigation sur les parcelles où elle est techniquement envisageable (ce qui ne signifie pas qu'elle serait socialement tolérée). Monter en altitude, changer les variétés, modifier les modes de conduite, pratiquer l'agro-foresterie... sont des solutions de longue haleine. Et si, à terme, la vigne disparaissait au profit de la figue de barbarie et de l'aloé vera ? Ne souriez pas, des essais sont en cours à Cerbère, Fitou et les premières récoltes et transformations ont déjà eu lieu. Une associations de pionniers s'est créée sous le nom de "Cerbère cactus". Nous avons hâte d'organiser notre premier comparatif de jus de figue de barbarie.
Et les jeunes aussi ! La pluviomètrie de l'année 2023 dans les Pyrennées Orientales s'apparente à celle de l'Andalousie, voir des régions les plus sèches du Maghreb. Et le phénomène dure depuis des années sur certains secteurs (y compris pour une partie de l'Aude). Bien entendu, la conséquence de ces sécheresses à répétition sur la chute des rendements est patente. Mais l'inquiétude des vignerons se projette aujourd'hui bien au delà de la "simple" perte de production. C'est la pérennité de la plante qui est maintenant menacée : les vignerons craignent que les vignes, épuisées, finissent par dépérir et mourir. Depuis juillet, les vignerons ont constaté un quasi arrêt de la végétation à tel point qu'ils se demandent où ils vont trouver suffisamment de bois pour la taille d'hiver tellement les rameaux sont fins et courts.
Aucune solution miracle à court ou moyen terme, à part l'irrigation sur les parcelles où elle est techniquement envisageable (ce qui ne signifie pas qu'elle serait socialement tolérée). Monter en altitude, changer les variétés, modifier les modes de conduite, pratiquer l'agro-foresterie... sont des solutions de longue haleine. Et si, à terme, la vigne disparaissait au profit de la figue de barbarie et de l'aloé vera ? Ne souriez pas, des essais sont en cours à Cerbère, Fitou et les premières récoltes et transformations ont déjà eu lieu. Une associations de pionniers s'est créée sous le nom de "Cerbère cactus". Nous avons hâte d'organiser notre premier comparatif de jus de figue de barbarie.
