Eric et Marie Pfifferling

"Y'a pas d'lézard !"
Depuis les années quatre-vingt, Eric Pfifferling était apiculteur-viticulteur, adhérent à la cave coopérative et déjà très impliqué dans ses deux métiers. Il baignait ainsi dans deux univers vivants et similaires où la connaissance de la flore, des insectes, des arômes, du sol et du climat, sont essentiels pour mener à bien du bon travail.
Après les orages catastrophiques de 2002 qui emportent ruches et vendange, la décision est prise de devenir vigneron à part entière : Eric quitte la cave coopérative de Tavel et se concentre sur sa propre définition du vin. C'est la naissance du domaine de l'Anglore où seront bannis les traitements chimiques. Le sol est travaillé avec le souci de garder l'équilibre entre "mauvaises herbes" et ceps. La culture biodynamique s'impose naturellement mais la volonté d'Eric de s'inscrire dans une tradition paysanne n'est pas l'expression d'un passéisme. Sa philosophie du travail naturel ne relève pas de l'obscurantisme : il veut simplement se sentir bien dans son métier, en phase avec sa terre, en accord avec le vivant. EQUILIBRE est son maître mot, son fil conducteur.
Son TAVEL , issu d'une macération pré-fermentaire de plusieurs jours avant pressurage, n'est ni technique, ni moderne, ni approximatif. C'est avant tout un très beau vin de gastronomie, oui, oui, un rosé de gastronomie, dense, complexe et créateur d'émotions.
D'autres vins de l'Anglore rejoignent notre gamme, parfois très brièvement (il faut "apprivoiser" l'homme et se plier aux faibles disponibilités) : tout n'est pas disponible tout le temps, à chaque saison ses vins... Mais toujours une "bonne vibration", aussi bien pour le blanc SEL d'ARGENT que pour les rouges TRAVERSES, COMEYRE, VEJADE et PIERRES CHAUDES.

L'anglore, c'est le petit lézard provençal futé, bien adapté à son milieu naturel...